MESSAGE SUR LA PORTE

Malteste se dit qu'il pourrait peut être trouver de l'aide pour Ae en allant voir Djada.
Il se frayait un chemin dans la neige. Il finit par voir se dessiner la tour à travers les rafales qui faisait se lever des voiles blanches drapant le gris des arbres.
Il grognât en recevant une petite avalanche de neige dans le coup. Il l’avait provoqué en accrochant sa masse dans la branche d'un sapin qui remonta rapidement sous le brusque allégement du fardeau dont l'avait chargé l'hiver.
La nappe blanche semblait se fendre seule tellement l'accumulation était importante. Il n'y avait que le chaperon du nain qui dépassait de la surface lorsqu'il se penchait pour forcer son passage.
Arriver à proximité de la porte de Djada, il lut le message. Il s'appuya au mur:
-Voila bien ma chance. Il faut que je me tape toute la distance d'ici à la forge maintenant. Et cela monte en plus.

Il sortis alors une courte pelle de bois de son sac a dos.
-Aussi bien dormir ici. Il est déjà la fin de l'après midi Je vais m'installer.

Malteste se méfiait d'une magie possible qui l'empêcherait d'entrer dans la tour ou quelque pire sort encore. Il décida donc de dormir dehors.
Il se mit à ramasser la neige au centre d'un rectangle qu'il avait tracé en se servant de son corps comme mesure. Il creusait et ajoutait la neige sur les côtés de la fosse. Puis, il fit un quadrillage de branches au dessus de celle-ci et enfin recouvrit ces branches avec des aiguilles de pins et de sapin. Il recouvrit le tout d'une toile épaisse qu'il transportait toujours dans son sac l'hiver. Il garda quelques rameaux de sapin pour fermer le trou qu'il creusa sur le côté de l’abri.
Il avait aménagé une petite ouverture dans le toit en guise de cheminée et il sortit de son sac un récipient fermé, qu'il avait forgé, dans lequel il mit quelque morceau de petit bois sec et deux bons morceaux de charbon. Il installa cela au fond de l’abri et alluma le petit poêle. Il y mis alors une bouilloire sur le dessus et, après y avoir couler le contenue de sa gourde, y saupoudra les grains qui produisait la boisson brune. Il déballa un morceau de lard qu'il gardait précieusement au le froid afin qu'il demeure congeler. Il mit ensuite son assiette sous le poêle et mis le lard sur la surface du poêle au dessus de l'assiette ainsi que des tranches de pommes de terres qu'il colla sur le côté du poêle opposer au lardon. Il savait que lorsque tout cela serait cuit, cela tomberait dans l'assiette et qu'il pourrait prendre ce léger repas avant de s'étendre au chaud envelopper dans sa cape.

-He!He! Bon, ou l’ais-je mis. Ha, voila. Il sortis de son sac un flasque qui contenait de l'alcool que son ami le nain scout lui avait procurer.
-Il m'a quand même rendu un fier service en me montrant comment dormir dans la neige. À ta santé mon ami que je ne reverrai peut être plus.
Il avala une énorme gorgée du breuvage qui aurait été irritant pour n'importe quel autre œsophage que celui de Malteste.
Après son repas, il s'enroula dans sa cape appuya son dos sur son sac (Il ne dormait jamais coucher lorsqu'il n'était pas dans sa forge. L'expérience lui avait enseigné qu'il était trop long de se relever si on était attaqué. Les pieds près du poêle qui dégagerait encore plusieurs heures de chaleur il s’endormit, la tête dans son capuchon.

Au matin, Malteste ouvrit les yeux. Rien ne l'avait perturbé dans son sommeille. Il tolérait bien le froid. Il avait y été habituer dès son enfance dans montagnes. Les hivers de Felroche, en haute altitude, étaient glacials. Il raviva la flamme de son poêle et se fit un petit déjeuner, pour peut que l'on puisse qualifier un repas de Malteste de petit.
-Je vais faire diligence de me rendre à ma forge. Il me tarde d'y voir Djada et sa progéniture.
Sans plus attendre, Il emballa soigneusement toute ses choses et sortis de son abri. Le soleil brillait sur la neige et il due froncer les sourcils pour distinguer quelque chose. Cela dura quelques instants, puis, il examina les alentours. Il vit des traces de loup dans la neige. et des enfoncement par bon d'un daim. La pauvre bête avait due servir de pâture au loup.
-C'est normal, dit-il à voix haute. Tous on le droit de manger.
Sur cette phrase philosophique, il pris le temps de se munir de branches de sapin qu'il brêla pour en faire des raquettes de fortune.
-Bon, avec cela, je devrais me rendre à la forge sans trop m'enfoncer.
Il endossa son sac et se dirigea plein est dans ce qui fut en une autre saison la route de la forge.
A mi chemin il croisa ce qui avait été convenue de nommer l'auberge et qui, ne ressemblait en fait qu'à une ruine organisée.
- HA! pensa-t-il, je m'ennui de celle de Vastania la première..
Il ressentis alors une soif terrible qu'il soulagea en buvant à même le flasque qu'il avait dans sa poche. L'alcool lui donna une impression de chaleur réconfortante. Il sortis une pomme de sa musette et mangea en marchant. Il se rendis en milieu d'après midi à la descente de la forge et y vis des pas léger qui descendaient vers celle-ci. Il décida de les suivre et se sentis déjà réconforté de voir que sa cheminé fumais, témoignant de la présence de Djada en ces lieux.