le nouveau venu (ouvert à tous)

Depuis son baptême, Bahar n'arrêtait pas de se demander s'il avait fait le bon choix. Au début, quand Euch'rid était toujours là, il n'en doutait pas du tout, mais, depuis que ce dernier était partie, les autres priants de Destimonne semblait le mettre de coter. Effectivement, il avait l'impression qu'ils ne lui faisaient plus confiance et qu'il n'était plus des leurs. Il s'arrêta devant la tombe de Dersuz. Une voix caverneuse, légèrement distorsionné et qui sonnait vaguement comme celle d'un vieille homme, sortit de derrière la masque.

- Et bien mon amie... Qui aurait crut qu'un jour j'en serais là. Nous sommes bien loin de l'époque où nous nous sommes rencontré... Tes conseils me seraient très utiles en se moment, car je ne sais vraiment plus quoi faire... *soupir* J'admet cependant que le combat de la dernière lune ma rapproché de mes confrères, mais le doute demeure. *petit rire légèrement soupiré* Je n'aurais jamais crut qu'après avoir combattu ensemble, puis l'un contre l'autre, que je sois présentement là, à te parlé, pendant que tu gît au fond de ta tombe, en espérant presque que tu me réponde.

Bahar resta là, immobile, à fixer la pierre tombale du guerrier, en silence. Sa toge virevoltait au gré du vent, son masque métallique, et bien lustré, brillant de mille feux sous les rayons du soleil couchant. Il s'était appuyé sur son bâton et la froideur de cette nuit d'automne ne semblais pas le gêner. Il était entièrement vêtu de noir des gants, aux bottes en passant par sa toge.

(juste por remontrer le post)

*Azura arrive au cimetière pendant que Bahar se tient debout immobile et silencieux. Elle était au cercle de régénération d'énergie magique, non loin de là et il lui semblait avoir vaguement entendu une voix... Intriguée, elle avait choisi de cesser de méditer, la majorité de son énergie s'étant régénérée en elle, et elle s'approchait pour voir qui parlait au cimetière. Elle fut un peu déconcertée de n'apercevoir qu'une seule silhouette, puis elle reconnu celui qui se tenait devant elle à l'éclat de son masque splendide.*

«Bonsoir, c'est vous Bahar!» *dit-elle avec un sourire amical et une voix enjouée.*

«La nuit sera belle... Je récupérais de l'énergie magique non loin d'ici et j'ai cru entendre une voix. Seriez-vous capable de converser avec les morts?» *ajouta-t-elle joyeusement.

*Elle avait l'air intrigué et la malice brillait dans son regard astucieux. Elle non plus ne semblait pas affectée par la froideur du crépuscule car elle était pourvue d'une lourde cape ample en laine noire qui cachait le bleu plus ou moins sombre de ses vêtements. Elle semblait enthousiasmée tant par cette rencontre que par la tombée de la nuit. Le bleu royal de sa chevelure était éclatant dans sous les rayons du couchant. Elle semblait en pleine forme et de bien bonne humeur, en plus d'avoir une attitude aussi clairement amicale que curieuse.*

Bahar n'avait pas attendu Azura arrivé tant il était perdu dans ses penser et c'est pourquoi il sursauta quand elle parla. Elle était certainement la dernière personne qu'il pensait voir et fut légèrement gêné qu'elle le surprenne durant ce moment de faiblesse. Il esquiva tout d'un même un sourire sous son masque de fer. Une conversation avec Azura lui remonterait sûrement le moral. Il lui répondit avec sa vois de vieille homme, mais sans pour autant se tourner vers elle.

Bien le bon soir Azura. Effectivement, se sera une très belle nuit. Un peu fraîche peut-être, mais splendide. *puis d'une vois maussade* Mais pour répondre a ta question, non, je ne peux pas parler au mort... mais j'aimerais bien parfois, car certain d'entre eux me serait de bon conseil en se moment. *il soupir et continu avec sa vois de vieillard* Mais bon... Je suis heureux de voir que tu ressemble de plus en plus a une vrai priante de la dame de la nuit. Ce changement me comble de joie, je savais qu'un jour tu comprendrais et ferais le bon choix. Mais ne t'arrive-t'il pas, quelque fois, de te demander si justement tu as fait le bon choix, et je ne parle pas juste sur le plan divin, je parle aussi des amitiés que tu as dû briser, t'arrive-t'il de douter de ta décision?

Il c'était lentement tourné vers elle pendant qu'il lui posait cette question. Il avait ainsi le soleil derrière lui, ce qui assombrissait énormément son masque et lui donnait une allure encore plus sombre et effrayant, mais cela faisait aussi paraître une carrure imposant sous ça toge, et ce, malgré le fait qu'il était voûté. Son ton de vois n'avait cependant rien d'agressif, il était même presqu'à doux et remplit de compassion.

*Azura semble rayonner de bonheur et de fierté à la mention aussi élogieuse de son choix de servir la Grande Déesse Destymone. Elle accepte le compliment avec émerveillement et doit se retenir pour ne pas sauter dans les bras de Bahar tant elle est contente qu'il partage avec elle son bonheur! Elle se tortille sur place de plaisir et son sourire est éclatant. Ses épaules son fièrement dressées et son torse est bombé de fierté lui aussi. Ses poingts se ferment d'exhaltation. Son regard est pétillant de joie. elle parle avec entrain d'une voix purement heureuse et fervante lorsqu'elle répond:*

«Ah, je ne doute pas un seul instant de mon choix! Je me sens si bien au service de de La Grande Et Puissante Déesse Destymone avec mes loyaux alliés! Les ténèbres n'ont jamais été aussi splendides à mes yeux! J'adore le ciel de la nuit et le bleu sombre qui est si plein de mystères! La Noble Dame de la Nuit m'a fait un merveilleux cadeau:»

*Azura se met à parler en Destymonien avec un plaisir et une fierté incommensurables! Elle semble se délecter de chaque son qui sort de sa bouche lorsqu'elle dit en portant les mains sur son coeur:*

(En Destymonien) «...»

*Elle regarde amoureusement le ciel se teinter magnifiquement aux couleurs de la nuit, ravie par l'aparition de l'indigo, un bleu si concentré et intense qu'il charme son coeur déjà empli de ravissement! Elle est purement contemplative... Puis elle se ressaisi soudainement, comme saisie par une diée qui a traversé son esprit et dont elle prend tout à coup pleinement conscience. Elle regarde à nouveau Bahar avec un calme discipliné et lui dit avec sollicitude:*

«Mais vous disiez que vous aviez besoin du conseil des morts? Je ne suis pas morte mais je peux peut-être vous être utile. Sur quoi vous questionnez-vous?»

*Elle regarde Bahar avec empathie dans une attitude pleinement attentive et légèrement curieuse, son exhaltation s'étant envolée soudaiement pour être remplacé par un léger enthousiasme calme et modéré, bien contrôlé. Seuls les féelins savent être emportés par leurs humeurs aussi rapidement et intensément, car ce sont des êtres spontannés et purs. L'entraînement sérieux de psychole d'Azura transparaît de manière flagrante par la manifestation soudaine de sa grande capacité d'auto-contrôle et de concentration bien disciplinées, lesquelles se manifestent immédiatement dès qu'elle le décide. Le fait qu'elle sache se discipliner ainsi laisse imaginer qu'elle possède probablement de puissants pouvoirs arcaniques et une grande expérience. Elle semble à présent en pleine possession de ses moyens, ce qui contraste fortement avec la passagère mais intense frénésie fervente et exhaltée qui l'habitait peu de temps auparavant. Son sourire est discret et elle se tient immobile, les bras baissés le long de son corps, pleinement concentrée dans l'attention qu'elle porte à Bahar, en attente d'une réponse, sincèrement ouverte à son interlocuteur qu'elle regarde intensément.*

Bahar regardait fixement Azura. Il prit un certain avant de lui réponde, car il n'était pas certain qu'il pouvait se confier à elle. Après tout elle venait tout juste de changer de camps. Elle ne savait sûrement pas encore qui il était et son histoire, alors comment lui dire ce qu'il pensait sans se compromettre.

- J'aimerais pouvoir tout te dire, mais je ne peu pas. Certaines choses se doivent de resté secrète... du moins pour l'instant. Elles te seront certainement dévoilé en temps et lieu et, vu que , à ce que je peux entendre, tu maîtrises déjà très bien le destimonien et cela est un signe plus que convainquant de ta fidélité envers la dame de la nuit, se sera certainement bientôt. Ce que je peux cependant te dire, c'est t'expliquer pourquoi je suis ici à vouloir converser avec quelqu'un qui ne peu me répondre. *grande respiration* Comme toi, cela fait peu de temps que je suis devenu un priant de la dame de la nuit. A mon arrivé en Vastania son prophète, Euch'rid, me prit sous son aile, me baptisa officiellement et m'offrit un parrain, quelqu'un qui était supposé me guider et me montrer la voie de Destimone. Cependant, depuis la disparition d'Euch'rid, mon parrain semble s'être volatilisé avec lui. Tu me pardonnera si je te donne pas de nom, car cela pourrais porter atteinte à la façon dont tu le perçois. Je m'explique il est toujours en Vastania, mais semble m'éviter. En effet, c'est à peine s'il vient me voir, me parle des missions que la grande dame confie à ces priants ou m'éclaire dans le doute.

Bahar s'arrêta quelque instant pour admirer les derniers rayons du soleil couchant et continua d'une vois où on pouvait entendre un soupçon de tristesse.

-C'est pour cela que je suis ici, car ici gît la seule personne qui est un jour sût m'éclairer convenablement et me prodiguer de précieux conseil. *puis reprenant un ton plus neutre* Ce qui est ironique vois-tu... C'est que cette personne a justement été tué par mon parrain et j'aurais bien besoin de lui en ce moment. À bien y penser j'aurais bien besoin des 2.

Puis, sur ce, il se retourna vers la tombe de Dersuz. Il espérait sincèrement qu'Azura comprendrait pourquoi il ne pouvait rien lui dire de plus pour l'instant. Il était d'ailleurs fier qu'elle est pût les rejoindre sans pour autant être assailli par les remords ou le doute et que sa foi en Destimone soit totale. Il était certain qu'elle serait un grand atout pour le Bélosus et se changement de camp, dont Bahar ne revenait toujours pas, leurs donnerait certainement un bon avantage durant la guerre.

*Azura est suspendue aux lèvres de Bahar et ne manque pas un seul mot de ce qu'il dit. Elle en comprend un peu plus que ce qu'il formule en mots... Elle perçoit sa sincérité car il a choisi d'être franc dans les limites de ce qu'il voulait lui dire. Elle se doit d'être franche en retour envers lui, par respect pour ce confrère Destymonien et à cause de la considération que celui-ci lui témoigne. De plus, elle est sensible à la tristesse qui l'habite. C'est donc avec une voix douce teintée de respect qu'elle s'adresse à lui de manière franche mais un peu timide:*

(Elle choisit de s'adresser à Bahar en Destymonien puis qu'elle adore utiliser sa nouvelle langue en conversant avec un fidèle qui la comprend.)

«...»

*Elle sourit à demi en secouant la tête lorsqu'un souvenir refait surface à sa mémoire... elle prend un air rêveur un peu attendri, sa voix se fait à la fois nostalgique et ironique lorsqu'elle décide de confier son souvenir à Bahar. Elle raconte rêveusement son anectode, espérant dissiper un peu la tristesse de son compagnon en lui confiant cette histoire...*

(Toujours en Destymonien) «...» *Elle frisonne de dégout en repensant à ces mots.* (En Destymonien) «...»

*L'anecdote terminée, elle enchaine en parlant d'une voix douce, rêvassant à nouveau, cette fois avec un léger plaisir évident.*

(En Destymonien) «...»

*Elle sourit. Est-ce qu'elle a rougit un peu ou si c'est le rougeoiement du couchant qui se reflète sur son visage? Toujours est-il que la rougeur se dissipe rapidement et que son attitude change. Elle regarde Bahar dans les yeux et ne rêvasse plus du tout. Elle est pleinement lucide et lui parle avec sérieux, de manière confiante, lorsqu'elle lui dit franchement de sa voix calme et sereine:*

(En Destymonien) «...»
*Elle lui fait un petit clin d'oeil complice et lui sourit gentiment.*
«...»

*Son attitude est amicale. Elle le regarde de manière intègre. Elle est visiblement à son écoute et disponible pour lui. Elle attend avec calme qu'il lui parle et espère pouvoir lui être utile tout en servant La Gande Destymone.*

A discuter dans la nuit, on confit ses secrets au vent. Il ne faut pas alors s'étonner que les arbres les répètes.
Celui qui avait parler sortit de derrière une pierre tombale ou il s'était abrité pour couper un peut le vent. Il était vêtu de laine et avait une cape grise. Près de lui, par terre, un sac de toile qui lui avait servit d'oreiller. Il avait un sourire narquois.
(Je suis un nouveau perso)

*Azura se raidit et maîtrise sa réaction pour ne pas sursauter, puis reprends ses esprits.*

(En Destymonien) «...» souffle discrètement Azura à Bahar avant de se tourner vers le nouveau venu.

«Tiens, tiens, on dirait un proverbe druide!» dit Azura d'une voix légère ou pointe de l'amusement. «Vous savez ce qu'on disait à Imaginya? Beaucoup donnent de bons conseils, seuls les sages les écoutent. Eh bien voici mon bon conseil: ceux qui veulent survivre savent tenir leur langue!» Elle esquisse un sourire malveillant en réponse à celui du nouveau venu.

«Etes-vous quelqu'un de sage, étranger?» demande-t-elle d'un air sournois. «Et qui êtes-vous?» ajoute-t-elle ensuite, prête à lancer un sort au moindre signe de menace.

Bahar observa attentivement le nouveau venu à la recherche de plusieurs choses; un signe d'hostilité, quelque chose pouvant lui dire qui il priait ou encore tous autres informations utiles que ce nouveau venu projetait. Il n'avait rien comprit de tout ce qu'Azura venait de lui dire, mais il croyait, du au ton de sa voie et à ces expressions corporels, que c'était un message visant à le réconforté et à le rassuré. Puis, en regardant fixement le nouveau venu, il lui parlait de sa vois de vieille homme.

-Et pour compléter ce que vient de dire mon amie, j'ajouterais, quand ces terres, il est rare que les personnes qui espionne les conversassions des autres vivent bien longtemps...

Et, comme Azura, il attendit la réponse de l'étranger. Bahar était prêt à le maitriser au moindre signe d'agressivité.

L'home regarde Azura dans les yeux.

La méfiance est mère de la sûreté. A beau mentir qui vient de loin.
Il se tourne vers l'endroit ou il était. Avec une légère grimace,il reprend.
-Comme on fait son lit on se couche. Mais il ne faut pas mal dire du lieux qui a porté ton sommeil.
Il s'étire en prenant ses reins à deux mains.
-Hoa! La douleurs n'atend pas le nombre des années.