L'errance d'une âme brisée...

Soriel s'avança doucement vers eux. Il n'aimait pas qu'on parle de lui à son insu. Il voyait bien qu'ils faisaient des signes de têtes vers lui.
Il leur donna le temps de le recevoir dans la conversation. Sa soeur était encore en pleine douleur.

La femme haussa les sourcils incertaine de comprendre pourquoi cet homme parlait en tout temps en proverbe. Elle servit un verre de servoise a l'homme devant elle. Lorsqu'elle leva les yeux vers Soriel qui fixait sa soeur elle ne put retenir son commentaire.

- Allez donc chercher votre soeur, elle semble souffrante je veux l'examiner.

Sans meme qu'il eut le temps de bouger elle lui fit signe de la main comme pour qu'il debarasse le plancher.

- Et plus vite que ça, allez.

Elle reposa les yeux sur l'inconnu.

- Milles pardon monsieur, j'oublie mes manières lorsqu'une amie est souffrante.

Elle tendit le verre.

- Puis-je demander le nom de mon hôte?

Lorsqu'elle vit son frère s'approcher d'eux, Djada sourit difficilement puis fit signe à son frère de venir les joindres. Elle savait ce qui lui restait à faire, elle avait souvent donné des indices à celui-ci sur la vérité de leur relation mais jamais il en avait saisi la subtilité.

Je dois sérieusement te parler Soriel je te demanderais de ne rien dire avant la fin.

Puis elle reposa son regard un instant sur Lester pour se donner du courage.

- De rien dire avant la fin...
Djada n'était jamais capable de dire la vérité. Il y avait toujours un voile qui la séparait de lui.
Elle n'était sincère que dans le double-sens.
Comme un code ou un non-dit qui les séparaient, malgré leur proximité.

- Vas-y!

''Lester, tu sais que je t'aime...''

Il lui fait un sourire charmant et ajoute:

-Et moi je tadore!

Quand elle lui demande de rester et de l'aider avec sa preésence il prend sa main droite et lui donne du courage en la serrant. Il regarde Soriel monté et attend que Djada fasse ses aveux.

Elle caressa de son pousse la main de Lester, dans un mouvement tendre tremblante un peu puis, lorsque Soriel arriva elle prit un respire profond.

Soriel, ce que je vais te dire est la vérité de ta naissance et de tout ce qui tes arrivés. J'ai garder le secret pour te préserver de beaucoup de chose, maintenant je dois le dire pour la même raison.

Elle pointa le ciel noirci par la libération de Qualistor, puis pointa son front.

Tu sais que notre père à prier Qualistor et faisait partie d'un ordre des plus... reconnu et priant de Qualistor. Il est difficile de quitter cet ordre sans en payer le prix, un prix très, très cher qui peut aller jusqu'à ta vie. Quand j'étais jeune, très très jeune à peine 50 ans, papa me prenait sur ses genoux pour organiser les plans de destruction et de meurtre des familles qui ne payait pas leur due où tout simplement qu'ont voulaient annulé parce qu'ils nous embêtaient.

Mon rêve en se temps était de chevaucher le dragon et de toujours lui tenir compagnie dans le chaos. Cependant le chaos avait besoin de plus de gens à son côté et les tuers n'étais pas nécessairement le meilleur moyen. Alors avec le temps j'élaborais un nouveaux plan, sauvant la seule faiblesse que j'avais en mon coeur, les enfants.

Tranquillement ils étaient approché après la destructions des Qualistoriens, ont leur disaient qu'ont prendrait soin de lui jusqu'à la fin. Puis on les amenaient dans des familles Qualistorien qui utilisait se sentiment de culpabilité et de désolation des enfants pour en faire de parfait petit destructeur du chaos. Je kidnappai donc des enfants afin de monté la population Qualistorienne au nom du grand dragon que j'aimais.

Maman elle était et sera toujours de Relin, à l'époque Relin était un Dieu en guerre contre Qualistor. Et oui je ne suis pas mieux que ma mère, j'ai laissé Argus faire sans me mêler trop de ses histoires, comme maman faisait avec papa. Cependant la douceur de maman eu le dessus et père voulu laisser les priants et le groupe de Qualistor.

Elle prit un respire essayant de remettre de l'ordre dans ses idées qui se perdait dans des souvenirs douloureux.

J'étais blonde à cette époque et sans tatou au visage et oui, cela est déjà arrivé Soriel, tu es née je ressemblais déjà à ce que je suis mais fût une époque où je ressemblais à tout les autres elfes.

Le jour ou....Non... Je commence par ton père...ton vrai père...Astan...

Il était celui que je devais épousé. On me disait voué à un grand future, alors l'encêtre de Astan avait réussi à obtenir que père me mari à un humain de sa décendance. Pourquoi lui, parce qu'il était de famille des plus reconnus dans les ordres de Qualistor, le pouvoir parlant avant la tête la promesse fût faite en présence du Dragon noir. Je n'ai jamais su quel était cette grande destinée et je ne la connais pas encore. Bref, Astan et moi étions amis depuis longtemps quand père décida de quitter les Qualistoriens.

Djada frissona, longuement se rappelant plusieurs choses d'une époque non si lointaine. Elle sera plus fort la main de son ami à ses côtés elle savait qu'une fois tout dit rien ne serait plus pareille. Djada ne mentait pas pour une fois ni à double sens, ni en paroles trompeuses.

Faut comprendre que se groupes est perfectionner à créer l'enfer autour d'eux et ils devaient punir de manière magistrale celui qui avait osé les trahirs. L'un des dirigeants avaient osé quitté et brisé son sermant. Brisant à la fois la promesse de mariage familiale fait devant le dieux du chaos.

Papa entra au matin dans une panique totale, ils savaient ce qu'il avait fait, il connaissait les dangés de son mouvement mais ne pouvait plus tenir en rien les fonctions de meurtrier, il ne voulait plus détruire.

La journée même Astan et plusieurs autres hommes et elfs arrivèrent à la maison armé. Papa m'ordonna de sortir ce que je fis, mais Astan s'attendait à cela et avait posté des gardes à l'extérieur.

De l'extérieur j'enttendais Astan crier qu'on ne me touche pas, juste me maitriser au sol. Étant sa future femme, personne ne pouvait poser ou lever sa mains sur moi.

Puis ils se mirent à frappé papa et le torturer le ruant de coup de pied, le brûlant...Lui faisant les pires attrocités, arracher ses ongles casser ses orteilles. Papa criait au départ de douleur, en bon qualistorien qu'ils étaient au départ si mon père criait, maman se faisait tabasser, elle finit par réussir à se libéré de l'emprise mais elle perdit totalement conscience en essayant de venir à mon secour. J'étais tenue au sol, fisselé et ne pouvait rien faire, puis ils amenèrent papa près de moi, il était faible et ne criait plus, ne sentant plus la douleur.

Je me mis en colère à juré contre Qualistor, lui demandant pourquoi s'en prendre à tous si juste mon père était fautif...Réponse que j'eu seulement après la naissance des jumeaux et dont Argus à jamais voulu me dire.

Astan avait un sourire sadique, jamais je ne l'avais vue ainsi, je me souviens encore comme si c'était hier. Il leva la tête de papa en riant ses paroles étaient froides.

Tu ne veux plus crier? Comment sort t'on les derniers cris d'un homme?

Il chantait presque en disant cela,il prenait plaisir à parler ainsi...

Avec sa fille...Bien sur...

Djada s'empêcha de tourner de l'oeil et se repris, elle se rendit comte qu'elle entrait ses ongles dans la mains de Lester. Elle relâcha doucement afin de ne pas lui faire mal, mais continuant à tenir sa main. Lester savait que Soriel était le fils de Djada, mais savait-il tout le font de l'histoire? Non, elle ne le disait jamais, seul Argus savait.


-Cela ne te dérange pas, je vais prendre une avance sur mes droits, j'ai dit qu'on ne touche pas à MA fiancé, celle qui m'appartien, mais jamais j'ai dit que je ne la toucherais pas.

Astan ordonna à ses hommes de tenir la tête de père de manière à ce qu'il voit bien qu'on ne puisse jamais lui enlever ce qui lui revenait de droit et que Qualistor serait toujours à ses côtés en se sens.

Djada pleurait maintenant, comme chaque fois qu'elle revoyait les images des gens qui la tenait, de ses vêtements arraché de force et du rire sadique d'Astan. Les paroles lui revenait en tête les derniers cris de son père d'ont Astan se régalait.
Tout cela fis en sorte qu'elle resta un moment en silence.

Un homme donna un coup de pied à père qui essayait de se déprendre pour venir me protèger et me sortir des griffes d'Astan...

Elle ue un haut le coeur et repris son souffle.


Ils dirent qu'il était mort, ce qui fit rire Astan... Le reste de la journée fût longue, froide et toujours sous l'emprise d'Astan. Je fini par m'éteindre moi aussi...Pour un très long moment.

J'étais jeune même pas encore 140 ans...proche mais pas encore... J'ai sombré pendant un long moment. Maman, se réveillant la première pris soin de papa et alla chercher de l'aide, ils nous ramenèrent tous à la maison et maman nous soigna avec les plantes. Papa se réveilla avant moi et plus jamais osa même prononcer le nom de Qualistor, cela était bani de notre maison.

Je fus longtemps allité...Maman savait...

Les idées se brouillaient encore une fois dans l'esprit de Djada.Les douleurs aux ventres reprennaient force...

Je juré de ne plus jamais être avec Qualistor, les bêtises défillait je l'ai vu en rêve et lui ai promis qu'il regretterait. La menace me fût retourner et dans un rire il me marqua du tatou à mon front et pour me punir de mon odace de le menacé il changeat de couleur mes cheveux. Il dit que je reviendrais un jour, il me récupèrerait...

Maman à souvent demander à ce que je me débarasse de toi avec ses potions, que ce soit fait avant même ta naissance. Mais je refusais de tuer un innocent de plus pour les bêtises que j'avais fait et celle de père. Maman comprenait jamais et ne comprendra jamais ma réaction, elle n'a jamais voulu t'accepté, mais pour me protèger elle m'obligeat à dire que tu étais mon frère.

Papa comprenait mon point de vue, c'est pour cela qu'il à toujours été de ton côté. Cependant lui aussi ne voulait pas que je dise la vérité, avant cette épisode, la vérité était toujours sur mes lèvres, aussi méchante qu'elle pouvait être. Ensuite,je ne connaissait plus la limite...

Je me mis donc à te dire mon frère et j'y cru longtemps, j'en oubliai la réalité mais j'ai toujours pris soin de toi. Le village croyait tous que tu étais le fils de maman et d'un des humains qui étaient venue piller une sombre journée.

Elle n'avait pas fini mais la fatigue y était, elle n'avait pas encore raconté la disparition de leur père et leur arrivé ici-Lieu.

C'est quand papa à disparut que la réalité m'a rattrapé. Astan était de retour au village il venait m'épousé, un droit acquis qui se devait d'être respecté, pour lui, signé du sang de nos pères. J'appris la nouvelle tout comme il appris avoir un fils à se même moment. Seulement lorsqu'un villageois te nomma et parla de ton caractère il s'empressa de me maudire et de rajouté que si son fils ne suivait pas Qualistor il mourra en son nom.

Maman revint paniquée et me raconta tout, elle savait qu'elle devait faire rapidement, pendant qu'elle préparait quelque vivre, je me pressait d'aller te voir pour que nous pations immédiatement à la recherche de papa.

Ma mère m'a interdit de lui dire où nous allions, en fait je ne sais même pas si elle vit encore...Nous sommes arrivés à Vastatania au grée des jours. Depuis j'attendais le moment pour te dire la vérité.

Le secret te gardait en sécurité en sorte et me détruisait mais cela n'était rien pour moi tant que tu étais bien...Je t'ai déjà dit, je ferais tout pour protèger mes fils, seulement le fils à dépassé en partie la mère maintenant.

Maintenant Qualistor libre, je m'attend à tout et je ne veux pas que le mensonge se retourne contre toi. C'est aussi pour cela que je souffre...

Voilà, le voile était levé...Elle retourna son regard un moment vers Lester puis revint vers son fils. Elle était soulagée qu'en partie elle savait maintenant que la tempête viendrais, mais elle espèrait qu'il comprenne que tout cela était en partie hors de son contrôle.

Soriel vit repasser sa vie comme les bribes coupées de sa propre histoire.
Sa 'mère' qui ne l'acceptait pas, qui le repoussait, mais sans la honte du viol qu'elle aurait dû ressentir.
Sa 'soeur' qui s'occupait de lui malgré l'opinion publique.
Son 'père' qui était parti sans laissé de traces...

Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre la vérité dans les mots de sa mère?
'Elle protégerait ses fils'
- Quel idiot. murmura-t-il.

''Et Lester, et Argus qui savaient... Qui d'autres encore?'' pensa-t-il

La menace du 'vrai père' le débauché qui n'avait pas prit sa... grand-mère.. mais sa...
Celle qui l'avait élevé , à faire ses propres choix. Bons ou mauvais, qu'elle acceptait ou non. Pourvu qu'il soit libre.
Son Père, celui qu'il chérissait comme celui qui n'avait jamais failli, était un autre corrompu qui ne comprenait la gravité de ses actes que 30 ans après, lorsque sa conscience fait un sursaut.

Rien n'était vrai dans son passé. Il n'était que l'amalgame des erreurs du passé qui hantait... Djada, non pas Djada!
Nituniel.
Djada était surement en prison jusqu'au moment oû elle pourrait servir à leur faire le plus mal.
Sa vie n'avait commencé qu'à son arrivé à Vastania, mais ce fut aussi le moment ou Elle fut lentement réapropriée par Qualistor et son Chien obéissant. Elle avait jurée... Sa volonté de garder la balance était plus une mission suicide doublée d'agent double. Elle savait très qu'elle baissait les bras.
Soriel eut un haut le coeur en pensant aux enfants de ... Il ne pouvait même plus le penser. Elle protégait et manipulait ses amis, nous tous. Parce qu'elle a subit. Si elle avait pu rejeter tout çà. Non, la tentation était trop forte. Elle l'était pour tout le monde, Azura même.

Soriel eut un soupir, cela faisait déjà quelques temps que Djada avait fini son récit. Elle était soulagée, mais Soriel réétudiait sa vie comme un autre examen manqué dans ses cours de magie... Quelle note avait-il eu? 'E' à n'en voir le ciel. Il était aveugle. Lui qui voulait s'en prendre à Destymone, aux forces du mal qui terrorisaient Galicia. Il n'avait même pas trouvé son grand-père. Sa faisait longtemps qu'il avait abandonné.

Lester écouta Djada comme si elle lui racontait les horribles aventures d'un protagoniste qui se devait de souffrir. Il était totalement absorbé. Patient, avec tacte, ne désirant pas se meller de cette histoire, il continua a écouter.

Après un moment il dit tout bas a Djada:

-Je m'esquive pour te permetre un tête à tête avec Soriel si tu veu...

- Ca sert à rien, mais Maria était un peu inquiète.
Elle voulait que je lui parle après ceci.

Soriel continuait à réorganiser ses pensées. Quest que cela changait? Maintenant, il pourrait être plus près de sa mère?
N'était-ce pas ce qu'il cherchait en venant ici? Un parent. La première chose qu'il devait faire, c'était de la rassurer.
Sans plus attendre, Soriel s'approcha pour embrasser Djada. Il l'engouffra dans ses bras comme une petit fille terrorisée. Pourtant, il avait le coeur fébrile comme un félin espiègle.

L'homme regarde Maria et reprend son discours.
-Ainsi on me nomme, Proverbius.
Il fit un sourire
-Quelle est donc la mère qui lorsque son fils demande un pain, Lui donne une pierre.
Le ventre creux ne s’inquiète pas du ragoût. Car celui qui mange peut marche sur ses genoux.

Enfin elle avait parlée,il savait la vérité et maintenant un silence qui lui semblait éternel. Ce fût Lester qui parla en premier, elle le regarda un moment.

Fait comme tu souhaite et comme tu désir Lester. Maria à besoin de soutien elle aussi, je viendrais vous aidez sous peu avec un nouveau sceau d'eau.

Les gestes posés rassura Djada/Nituniel... Elle se recula quand même un moment pour regarder Soriel.

Je sais que tu dois avoir plusieurs questions en tête. Cependant, Maria à besoin d'aide, en fait tous on besoin d'aide ici-lieux en se moment. Le dragon est libre maintenant, tout sera difficile. Je crois que le mieux serait de laisser le temps aux deux à toi de réaliser et à moi de reprendre mes esprits, je vais en avoir besoin.

(dit-elle en pesant tout bas, je sens qu'on va encore sauver le monde bientot alors faut se reposé..)

Soriel ne put s'empècher d'éclater d'un rire franc.

- Pour ca , y a pas de doutes.
Djada était passée maître de passer entre le serieux et le ludique.

- On ne peut pas recevoir les gens de Qualistor dans une auberge dégentée
Ca ne se fait pas!

Alors Soriel retourna aider Maria et les autres a réparer l'auberge.
Comme si de rien n'était. Mais comment pouvai-til dire ca à Maria?
Avec cynisme, comme d'habitude.

L'homme en noir regard travailler Soriel. Il dit avec un léger sourire, comme un enfant moqueur.
-Si tu n'est pas un menuisier et que tu veuille faire une travail de menuisier, il faut t'attendre à te couper les doigt...
Il se lève et aide Soriel à réparer une table, alors que ce dernier semble bien en peine de faire ce travail qui demande une certaine connaissance de la menuiserie.


( je suppose là mais il faux bien que je plug le peu detalents de Proverbius).

OOC : Je pense quele post arrive a sa fin...
et Soriel ne peut pas être bon dans tout...

Devant la mine déconfite de Soriel, Proverbius a un sourire enfantin.
-Tout vient à point à qui sait attendre. Patience et longueur de temps valent mieux que force et que rage. Mais la valeur n'attend pas le nombre des années.
Souvent l'élève dépasse le maître.
Puis Il mis de la colle sur le bois et fait un tourniquet de cordage pour resserrer le tout. Il le fait tourner par Soriel pour lui enseigner que cela fonctionnait. Lorsque tout devient bien stable, il attache le morceau de bois à une patte de la chaise et dit :
-À chaque jour suffit sa peine. Demain est un autre jour.